La journée ils font la joie et attisent la curiosité des touristes. À la nuit tombée, 5 d’entre eux s’illuminent de mille feux pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Faisant appel à la technique du mapping vidéo qui, entre autres, met en valeur les lignes architecturales des bâtiments ou des monuments, les projections vidéos racontent une histoire s’inspirant de l’édifice en lui-même et plus largement de l’histoire de la ville.
Grâce à un parcours illuminé, les spectateurs déambulent librement d’un lieu à l’autre et profitent d’une expérience d’une qualité inédite à Soissons.
Les spectateurs découvrent le visage d’une ville qui regorge d’aventures humaines, de savoir-faire et de culture. Lors de leurs déambulation, les visiteurs seront surpris de découvrir, sur les flancs de bâtiments publics, des projections de personnages illustres en lien avec l’histoire de la ville : Jeanne d’Arc, Anne Morgan, Saint-Sébastien, Hercule et bien sûr Clovis.
Soissons en lumières, ce sont autant de coups de projecteur sur des éléments importants du patrimoine de la Cité du Vase, de différentes époques et répartis dans tout le coeur de ville.
Placée sous la tutelle des comtes de Soissons, l’abbaye, très prospère, constitue, avec la cathédrale et l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes, l’un des grands chantiers qui animent Soissons à l’époque médiévale. Depuis 1933, l’abbaye accueille les collections d’art et d’histoire du musée.
A l’époque médiévale,le puissant château des comtes de Soissons, s’élevait au nord de la cité. Au 18e siècle, il cède le terrain à un vaste palais d’allure néoclassique destiné à accueillir l’intendant royal. Tour à tour bibliothèque puis musée après la Révolution, l’édifice a renoué avec le pouvoir dans les années 1930 en devenant hôtel de ville.
L’abbaye Notre-Dame fut l’une des plus puissantes de la ville au Moyen Age. Il en subsiste peu de choses hormis un pan de mur ainsi que l’église Saint-Pierre contre laquelle elle était accolée. Elle a aujourd’hui vocation de mausolée pour les victimes de la déportation.
Il constitue l’un des derniers témoignages des fortifications de Soissons, disparues à la fin du 19e siècle. Mêlant briques et pierres,il évoque davantage l’élégance toute parisienne de la place des Vosges que la rudesse d’un ouvrage militaire. Sa façade s’anime sous l’effet des jeux de harpes en pierre calcaire encadrant les ouvertures.
La reconversion de l’ancienne caserne Gouraud a permis la construction de cet édifice majestueux qui offre un écho contemporain à l’architecture gothique de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes. La Cité de la Musique et de la Danse, œuvre d’Henri Gaudin, est un lieu consacré à l’apprentissage ainsi qu’à la diffusion artistique.